mardi 14 octobre 2014

Les week-end solo




S'il y a bien un truc que je déteste c'est être seule.

La solitude m'a toujours poussé vers mes plus gros travers : crise de boulimie, sortie alcoolisée et autres...
Il y a bien longtemps que je n'ai trompé mon ennui dans l'alcool puisque je suis maintenant une maman responsable et une maman bourrée faut bien l'avoué c'est quand même pas l'idéal. 

Par contre la bouffe c'est pernicieux... Y en a toujours parce que bon faut bien manger et puis y a toujours un Franprix ou une épicerie pas loin qui te permets d'acheter tout un tas de conneries qui viendront à bout de la volonté la plus farouche.
De même, il y a bien longtemps que je n'ai pas eu de crise de bouffe, mais je ne voudrai pas parler trop vite et me retrouver à engloutir l'équivalent d'un plein de course de conneries en une soirée.

Fort heureusement, maintenant j'ai mon Crapouillou qui me permet de passer des week-ends assez structuré quand lui même n'oublie pas les heures de repas trop pris dans un jeu ou un film.

Mon véritable ennemi c'est l'ennui, celui qui me ronge dès que j'ouvre les yeux quand Crapouillou et Monsieur ne sont pas là en même temps.
Je pourrai profiter de ce temps pour me faire plaisir, aller voir mes amies, me chouchouter... bah non en général je passe ces moments à faire la baleine échouée et l'étoile de mer dans mon canapé, à ingurgiter des quantités astronomiques de films de fille vus et revus et à me contenter de manger des cochonneries qui me rendront malade le lendemain.

Parce que le pire dans tout ça c'est que quand j'ingurgite je sais que je ne devrai pas, je sais que je vais être malade, je sais que je vais me détester d'avoir céder à cette facilité mais je ne peux pas m'en empêcher.
La seule victoire que je m'accorde maintenant c'est que je fais avec ce que j'ai sous la mains alors que je me suis déjà vu ressortir pour faire une razzia dans le rayon bonbon et autres gâteaux apéros juste dans le but de me remplir.

Remplir mon bide pour combler le vide de mon existence. Je ne suis rien sans eux, je ne suis rien sans Lui. Je survie en son absence et ma vie ne reprend son cours que lorsqu'il franchit la porte le dimanche soir.


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